Pour accompagner cette annonce, il partage deux extraits à propos desquels il déclare : « ‘Mothra’ est le déploiement euphorique de « quelque chose ». Des notes sourdes flottant librement avant de retourner à la cascade par laquelle nous sommes arrivés, mais avec cette fois une raison. » Au sujet de ‘Ecce! Ego!‘, Vynehall dit : « La traduction littérale de ce titre latin est « Regardez ! Moi ! ». Une introduction appropriée pour un album sur ma propre psyché, ai-je pensé. Il commence là où « Nothing Is Still » s’est arrêté, mais passe rapidement à quelque chose de plus fluide, peut-être même sinistre. Je vois en quelque sorte ce morceau comme au cousin tordu de ‘Envelopes (Chapter VI)’. »
Comme toute personne recherchant une ouverture créative ; à l’âge de 30 ans à Los Angeles, loin de son domicile londonien, Leon Vynehall s’est demandé ce qu’il essayait d’exprimer dans la vie, où il essayait d’aller et de penser à sa carrière à ce jour. Après avoir apporté l’euphorie aux dancefloors du monde entier avec la house humide de « Rojus (Designed To Dance) », il a pris un virage serré à gauche avec son premier album « Nothing Is Still » (2018) – déjouant toutes les attentes. Avec sa participation à la série de compilation mixée DJ-Kicks juste après, Vynehall s’est éloigné des conventions, imaginant un mix qui mélangeait naturellement et de manière créative tout ce qui existe, de l’indus et de la techno au dancehall, en passant par la soul et l’ambient, d’une manière décrite par Resident Advisor comme « brillamment exécuté ».
Ceux qui ont écouté la musique de Vynehall au cours de la dernière décennie sauront à quel point elle est liée à la famille. « Nothing Is Still » – qui faisait partie d’une expérience multimédia plus large, couvrant le cinéma (avec des éléments vidéo réalisés par Young Replicant) et la littérature – était dédié aux grands-parents de Vynehall et retraçait leur émigration de Londres à New York dans les années 1960, voyant dans son propre voyage à Los Angeles des parallèles lointains et fantomatiques avec le leur. « Music For The Uninvited » s’est inspiré des cassettes funk, soul et hip-hop que sa mère avait l’habitude de jouer lors des trajets en voiture pour l’école. Mais sur « Rare, Forever », Vynehall présente toutes les cordes de son arc – créant une musique sans frontières et sans limites.
Sur « Rare, Forever », Vynehall se penche pour la première fois sur ce qui il est en tant que personne et artiste dans l’instant présent, plutôt que de regarder vers le passé pour découvrir ce qui l’a façonné et qui l’a façonné. Le résultat possède de multiples aspects pour lui, mais Vynehall est habitué à la variété de son art, emmenant le dancefloor tantôt à gauche et à droite, tantôt de haut en bas, comme il le décrivait pour présenter son podcast Resident Advisor en 2018. Sur « Rare, Forever », il réalise un tour d’honneur. L’album est un beau mariage de tout ce qu’il a fait jusqu’à présent tout en restant véritablement progressif, le résultat final sonnant comme Nothing Is Still mais avec le récit atténué et le côté dancefloor accentué.
Rare, Forever semblera familier aux fans du mix DJ Kicks de Vynehall ou de ces incursions éclectiques sur la webradio NTS, tout en sonnant complétement différent de ce qu’il a pu faire auparavant. Même s’il y a des souvenirs et des moments dancefloor, ce n’est pas strictement un album pour danser – au contraire, « Rare, Forever » est la représentation la plus claire de la diversité musicale qu’il a pu produire jusqu’ici.
Plus récemment, Vynehall a mis en place un nouvel espace d’enregistrement ‘Studio Ooze’ pour élargir ses collaborations – écrivant et produisant pour Kam-Bu, Wesley Joseph, Kenzie TTH et Jeshi – dont certaines sortiront très prochainement.
Sortie le 30 avril 2021 – Label : Ninja Tune
Leon Vynehall – Rare, Forever (extraits)
Tracklist
- Ecce! Ego!
- In>Pin
- Mothra
- Alichea Vella Amor
- Snakeskin ∞ Has-Been
- Worm (& Closer & Closer)
- An Exhale
- Dumbo
- Farewell! Magnus Gabbro
- All I See Is You, Velvet Brown